dimanche 17 juin 2007

Prise de conscience

En fait tout commence le jour où le bol de café "de mamie" ne passe pas. Je me demande alors pourquoi cette mixture pourtant quotidienne a décidé tout à coup de me pourrir la journée.
Et puis malgré les aigreurs, pour tenir le rythme au taff je prends un café-plastic à la machine. Je continue de bosser mais un arrière goût désagréable persiste au fond de ma gorge.
Midi, déjeuner express, plat du jour et un petit noir à l'arôme caoutchouteux qui vient raviver les souffrances stomacales du matin.
16h, prudent, je sélectionne le thé mais l'automate crache un liquide au parfum d'agrume délicatement RE-composé.
La tourmente s'intensifie.

Mais pourquoi donc ai-je l'impression d'avoir absorbé des substances chimiques alors que je n'ai bu que du thé et du café? Pourquoi ne sais-je pas exactement ce que contiennent les tasses que j'ai l'habitude de consommer?

Et si tout cela n'était pas une fatalité?

Et si il existait un monde où les cafés et les thés avaient des appellations d'origine, des méthodes de culture et de transformation respectueuses, de grandes qualités gustatives et une telle diversité que la passion pourrait y avoir sa place...